L’asthme allergique est une gêne respiratoire déclenchée suite à l'inhalation d’un allergène. Cette maladie inflammatoire des bronches commence généralement dans l’enfance, essentiellement avant l’âge de 20 ans et dans 90 % des cas avant l’âge de 5 ans.
Les allergènes en cause peuvent être d’origine alimentaire, mais ceux qui proviennent de l'environnement sont plus fréquentes, à savoir : les acariens, les pollens, les moisissures ou poils d'animaux.
Les bronches des patients asthmatiques sont beaucoup plus réactives et plus sensibles par rapports aux personnes saines. Dès l’exposition à l’allergène, elles deviennent plus étroites et serrées, ce qui freine du passage correct de l'air.
Cette maladie inflammatoire peut être réversible d’une manière spontanée ou grâce à un traitement. Les causes qui mènent à la maladie peuvent être le résultat d’une conjonction d’un environnement pollué et un terrain génétique favorable.
Le point sur les autres causes de l’asthme allergique, ses symptômes et ses différents traitements.
Les causes derrière un asthme allergique
L’exposition aux allergènes n’est pas vraiment suffisante pour déclencher une crise d’asthme allergique. Les personnes à risque de développer un asthme allergique doivent avoir une prédisposition génétique.
Les causes derrière l’apparition ou l’aggravation de cette maladie peuvent aussi être environnementales. A titre d’exemple, la pollution atmosphérique exerce une pression sur les bronches des personnes malades en diminuant le seuil à partir duquel une réaction est amorcée. De plus, le pollen qui devient de plus en plus allergisant à cause des changements climatiques peuvent favoriser les crises d’asthme.
D’après certains allergologues, les changements environnementaux font aussi évoluer la flore bactérienne qui est capable de provoquer un asthme allergique.
Les signes annonciateurs d’un asthme allergique
L’asthme allergique peut donner des crises typiques qui se déroulent d’une manière identique. Les signes précurseurs qui les précédent chez l'enfant englobe généralement une toux sèche, une rhinite, des douleurs abdominales, ou des troubles du comportement. Ensuite, la personne peut présenter une dyspnée silencieuse qui devient rapidement sifflante notamment à l’expiration.
Puis, on assiste à une modification de la fréquence respiratoire. Chez l'adulte, il s’agit de bradypnée expiratoire, c’est-à-dire une baisse de la fréquence. Cependant, chez l'enfant, on parle plutôt de polypnée ou augmentation de la fréquence.
Sous sa forme chronique, l’asthme allergique est reconnu par une toux sèche continue surtout pendant la nuit. À l’effort, les personnes concernées souffrent également des difficultés respiratoires. Outre les symptômes respiratoires, ils peuvent aussi subir certaines conséquences de l’asthme qui peuvent dégrader largement leur qualité de vie : activités physiques réduites, mauvais sommeil, etc.
Les crises d’asthme finissent spontanément après quelques heures. Cependant, un traitement approprié permet de les arrêter plus rapidement.
Différents types de traitements
Certes, l’éviction de l’allergène en cause est le traitement par excellence de l’asthme allergique. Toutefois, il est nécessaire de recourir à un traitement médicamenteux lorsqu’il s’agit d’un pneumallergène ubiquitaire.
En cas de crises d’asthme, les patients doivent utiliser un spray de bronchodilatateurs à courte durée d’action qui permettent de laisser passer l'air facilement dans leurs bronches.
En cas d'asthme persistant, il faut suivre un traitement de fond avec les médicaments suivants :
- Des corticoïdes inhalés à l’aide d’aérosols en spray, qui permettent de diminuer l’inflammation des bronches. Il est possible d’utiliser des corticoïdes oraux si les corticoïdes inhalés ne donnent pas de résultat.
- Des broncho-dilatateurs à action prolongée permettant de dilater les bronches.
Pour un asthme plus sévère non soulagé par le traitement habituel, les médecins peuvent prescrire aux patients concernés une biothérapie. Cette technique consiste à faire des injections sous-cutanées d’anticorps monoclonaux qui diminuent l'inflammation et bloquent la réaction allergique.
