Radiodiagnostic tunisie et imagerie médicale

Radiodiagnostic et imagerie médicale

Qu’est-ce que la radiologie ?

La radiologie Tunisie est une spécialité médicale et elle est indispensable pour le diagnostic de certaines maladies. La radiologie est basée sur l’analyse d’images radiologiques du corps humain. Elle participe aux dépistages de plusieurs types de maladies et permet, entre autres, des gestes thérapeutiques.

La radiologie comporte la radiologie conventionnelle ou la radiologie standard, l’échographie, la tomodensitométrie (scanner), l’imagerie par résonnance magnétique, l’ostéodensitométrie et la radiologie interventionnelle.

Le médecin spécialiste en radiologie est appelé radiologue ou radiologiste.

Le radiologue travaille en collaboration avec tous les médecins et les chirurgiens.

La radiographie standard ou conventionnelle :

La réalisation d’une radiographie standard est basé sur l’utilisation de rayons X. Cette technique radiologique est utilisée pour l’analyse de plusieurs structures du corps humain : dent, os, articulation, poumon, cœur…

Elle permet la détection d’une infection, fracture, déformation, une anomalie de forme, de taille…

Plusieurs parties du corps humain peuvent être analysées par une radiographie standard : le thorax, le gril costal, le sternum, les sinus de la face, l'épaule, le coude, le poignet, la main, le bassin, le sacrum, le coccyx, la hanche, le genou, la cheville, le pied, le rachis cervical, le rachis dorsal, le rachis lombaire, l'abdomen…

Notons que la radiographie est employé aussi comme technique radiologique dans le dépistage du cancer du sein (mammographie), cancer pulmonaire (radiographie des poumons), tumeur osseuse (radiographie d’un os)….

Cette technique d’imagerie est utilisée par tous médecins et chirurgiens dans le diagnostic de certaines maladies

L’échographie :

L'échographie est un examen simple, sans douleurs qui repose sur l’emploi d'une sonde émettant des ondes sonores pour visualiser et analyser les tissus, les organes et les vaisseaux du malade.

Cette technique d’imagerie permet la réalisation des images en coupe dans tous les plans de l’espace en temps réel. Avant de commencer la pratique de cet examen, le radiologue applique un gel sur la peau du patient et utilise une sonde qui se déplace sur la zone du corps à examiner.

Notons que la réalisation de certaines échographies nécessite des conditions particulières

Pour l’échographie pelvienne transcutanée : le patient doit avoir une vessie pleine pour bien visualiser les parois parcourus par la sonde de l’échographe.

Pour une exploration plus détaillée de certains organes chez la femme (utérus, ovaires, vessie) : la sonde peut être introduite dans une voie naturelle (vagin) et on appelle ça une échographie endo-vaginale Pour une exploration plus précise de la prostate chez l’homme : la sonde peut être introduite dans une voie naturelle (le rectum) et on appelle ça une échographie endo-rectale.

L’échographie permet :
a) De voir les mouvements de certains organes comme le cœur et le fœtus chez les femmes enceintes
b) La mesure du flux du sang (sens et débit) et permettent d’obtenir des images de la circulation sanguine.
c) La datation d’une grossesse
d) L’identification d’une anomalie organique de taille, de forme, de structure …
e) L’identification d’une infection, d’un hématome (collection de sang)….

Parmi les utilisations de l’échographie, on cite :

a) L’échographie cardiaque :

Cet examen permet la détection de plusieurs anomalies cardiaques comme : les valvulopathies (rétrécissement mitral ou aortique, insuffisance mitral ou aortique, anomalie de la valve tricuspide, ou pulmonaire, malformation cardiaque, une inflammation de l’enveloppe externe du cœur (péricardite) ou une inflammation de l’enveloppe interne du cœur (endocardite)…

L’échographie cardiaque permet d’évaluer la qualité de la contraction du muscle cardiaque, de détecter une tumeur cardiaque, une hypertrophie du muscle cardiaque…

L’échographie cardiaque ou l’échocardiographie peut être réalisée par voie trans-thoracique (la sonde de l’échographie est appliquée sur le thorax) ou par voie trans-oesophagienne (la sonde de l’échographe est introduite par l’œsophage). Enfin, l’échographie cardiaque est un examen incontournable dans l’évaluation du fonctionnement de cet organe noble : le cœur.

b) L’échographie abdominale :
Cet examen permet de visualiser les organes situés à l’intérieur du ventre : la vésicule biliaire, le foie, le pancréas, la rate, les intestins, l’appendice, les reins, les voies urinaires, la vessie, les vaisseaux….
L’échographie abdominale aide au diagnostic de certaines maladies comme : l’appendicite, une lithiase de la vésicule biliaire, une lithiase rénale, un kyste rénal, un kyste hydatique, un abcès intra-abdominal, une hémorragie, un hématome, une tumeur….

c) L’échographie pelvienne :
Chez l’homme, l’échographie pelvienne permet d’analyser la prostate, la vésicule séminale, les testicules, la vessie et une partie des voies urinaires…
Chez la femme, l’échographie pelvienne permet d’analyser la vessie, une partie des voies urinaires, l’utérus, les trompes, les ovaires…

d) L’échographie ostéo-articulaire :
Elle permet de visualiser les muscles, la membrane synoviale, les tendons, les ligaments, qui ne sont pas détectable sur les radiographies conventionnelles. Elle sert à identifier un épanchement articulaire (liquide dans l’articulation), une tendinite, une rupture ligamentaire, une collection de pus ou une tumeur des parties molles, un hématome …
Elle est très utilisée dans :
a) La médecine du sport, en orthopédie, en rhumatologie dans les bilans post-traumatiques
b) Les maladies d’origines mécaniques comme les douleurs d’épaule où elle permet de détecter une atteinte de la coiffe des rotateurs
c) Les maladies d’origines inflammatoires où elle permet de détecter les synovites inflammatoires (c’est une inflammation dans l’articulation)
d) La réalisation d’une exploration comme lors d’une ponction articulaire (l’échographie permet le guidage du geste en assurant le repérage)
e) La réalisation d’un geste thérapeutique comme une infiltration de corticoïde ou de chondroprotecteur (acide hyaluronique) (l’échographie permet le guidage du geste en assurant le repérage)
f) Le suivi des rhumatismes

e) L’échographie chez la femme enceinte : Elle permet aussi de détecter une grossesse et le suivi du développement fœtal.
Au cours de la grossesse, la femme a besoin au moins de 3 échographies :

1) Une première échographie ou l’échographie de datation:
Elle est réalisée au début de la grossesse pour localiser le siège de la grossesse (intra ou extra-utérine), le lieu d’implantation du placenta, détecter le nombre d’embryon (échographie de datation). Elle sert aussi à déterminer l’âge de la grossesse et au dépistage des anomalies malformatives…
Elle est réalisée au début de la grossesse et à 12 semaines de la grossesse.

2) Une deuxième échographie ou l’échographie morphologique: Elle doit être réalisée entre 22 et 24 semaines d’aménorrhée. Elle est appelée l’échographie morphologique
Elle sert à analyser plus en détail l'anatomie fœtale à fin de détecter l’existence ou l’absence d’une malformation, évaluer l’évolution de la croissance et à la découverte du sexe du bébé. Elle permet d’évaluer l’activité du cœur, de mesurer la taille des membres du fœtus, de vérifier l’état des différents organes ….

3) Une troisième échographie ou l’échographie de croissance : elle doit être réalisée entre 32 et 34 semaines d’aménorrhée. L’objectif de cette échographie est dépister d’éventuelles anomalies malformatives non identifiées lors des deux premières échographies et réexaminer la position du placenta ainsi que du bébé dans l’utérus.
Notons que le gynécologue ou le radiologue peuvent recommander la réalisation plus que trois échographies selon la nécessité médicale.

f) Les autres indications de l’échographie :
Elle permet aussi de détecter une grossesse et le suivi du développement fœtal.
Au cours de la grossesse, la femme a besoin au moins de 3 échographies :

1) Une première échographie ou l’échographie de datation:
L’échographie et /ou l’échographie doppler peut être demandé au cours d’une maladie thyroïdienne, parathyroïdienne, maladie des seins (échographie mammaire), bilan d’infertilité, maladie inflammatoire, maladie tumorale, maladie infectieuse, maladie dégénérative, maladies des tendons, maladies des veines et artères des membres supérieurs et inférieurs ( phlébite, artérite), maladie des vaisseaux du cou (rétrécissement des vaisseaux par le dépôt de cholestérol), guider une biopsie ( prélèvement d’un fragment tissulaire pour analyse anatomopathologique) ….
Cette liste d’indication de l’examen échographique n’est pas exhaustive, elle est citée à titre indicatif. Le malade doit réaliser cet examen chaque fois que son médecin ou son chirurgien le demande.

C) La tomodensitométrie (le scanner) :

La tomodensitométrie ou le scanner utilise les rayons X dans l’établissement des images scannographique. Elle permet l’exploration de l’ensemble du corps humain en volume. Le scanner permet d’avoir des images en 3D des différents organes balayés et des images en coupe : crane, cerveau, poumon, thorax, colonne vertébrale, abdomen (foie, rein, intestin, rate, estomac, ganglion, os, muscles, vaisseaux ou cerveau.

Le scanner permet l’identification d’une anomalie volumique ou structurale (tumeur, embolie, anévrisme...), un rétrécissement ou une obstruction d’un vaisseau ou d’un conduit naturel (urètre, uretère, trachée, bronche, œsophage, rectum…)…

Le scanner peut être fait sans injection ou avec injection de produit de contraste.

Selon la maladie suspectée, l’organe à explorer et le résultat du bilan rénal, les deux médecins (radiologue, médecin traitant) décident de faire un scanner avec injection de produit de contraste ou non.

Le scanner est utilisé comme moyens diagnostic dans toutes les spécialités et dont on cite quelques indications :
a) En neurologie, le scanner sert dans le diagnostic de plusieurs maladies comme : l’accident vasculaire cérébral (ischémique ou hémorragique), l’hémorragie méningée, les tumeurs cérébrales, l’abcès cérébral, l’hypertension intracérébrale…etc
b) En pneumologie : le scanner sert dans le diagnostic des certaines maladies comme : le kyste hydatique du poumon, la dilatation des bronches, l’emphysème pulmonaire, les tumeurs pulmonaires, les malformations pulmonaires, le pneumothorax, la pleurésie…etc
c) En cardiologie : le scanner sert dans le diagnostic de tumeurs intracardiaques, les sténoses des coronaires (rétrécissement des vaisseaux du cœur), la détection d’un épanchement autour du cœur…
b) En orthopédie : le scanner sert dans la détection des maladies tumorales, infectieuses, dégénératives, malformatives, inflammatoires, kystiques… il sert aussi dans la détermination du bilan lésionnel post traumatique
c) En chirurgie viscérale : le scanner sert dans la détection des hémorragies, des hématomes, des infections, des tumeurs, des métastases, des maladies inflammatoires aigues et chroniques, dans le bilan lésionnel post-traumatique, renseigner le chirurgien sur les zones anatomiques où l'intervention est envisagée, dans le suivi post-opératoires ( détecter un lâchage anastomotique, un abcès post opératoire…)….
d) En pédiatrie : le scanner sert dans le diagnostic plusieurs maladies neurologiques, pulmonaires, abdominales, articulaires ….dont l’origine est malformative, inflammatoire ou tumorale ou infectieuse…
e) En cancérologie ou oncologie médicale ou chirurgicale : le scanner sert à localiser la tumeur, déterminer sa taille, degré d’envahissement locorégional (présence de métastase ou non), nombre de ganglions suspects et d’organes envahis, évaluer la réponse à une chimiothérapie ou une radiothérapie, guider une biopsie (biopsie scannoguidée) …

Le scanner aide dans l’identification du stade clinque d’un cancéreux. Le scanner est un outil d’une grande importance dans l’exploration du corps humain et dont tout spécialiste peut avoir recours.

D) L’IRM :

L’IRM est une technique de radiologie médicale permettant d’obtenir des images du corps humain.

Le principe de cette imagerie est basé sur le mouvement des molécules d’eau soumise à un champ magnétique.

Selon le cas, le radiologue peut réaliser une IRM avec ou sans injection produit de contraste.

Cette exploration comporte plusieurs contre-indications :

1) Les contre-indications absolues :
a) Le port d’un stimulateur cardiaque (pace maker)
b) La présence de clips métalliques intra crâniens chez le patient
c) Le port d’électrodes de neurostimulation
d) Le port de prothèse auditive

2) Les contre-indications relatives :
a) Certains types de stents vasculaires, valves cardiaques, prothèses vasculaires contre indique la réalisation d’une IRM. Ceci dépend de la nature physico-chimique de ces dispositifs médicaux d’où l’utilité pour chaque patient de ramener avec lui le compte rendu de l’intervention à fin que le radiologue puisse savoir la nature exacte du matériel implanté
b) Le premier trimestre de la grossesse (12 semaines d’aménorrhées)
c) La claustrophobie sévère : les patients qui souffrent de ce trouble bénéficient d’une prémédication avant la réalisation de l’examen IRM.

Parmi les utilisations de l’IRM, on cite :
En neurologie : elle sert dans le diagnostic de certaines maladies comme : la sclérose en plaques, la maladie d’Alzheimer, les accidents vasculaires cérébraux, les tumeurs médullaires et cérébrales…
En orthopédie : Elle sert dans le diagnostic des atteintes méniscales, ligamentaires (rupture complète ou partielle des ligaments croisés ou latéraux du genou par exemple), tendineuses, vertébrales, des infections, des tumeurs…etc.

5) L’ostéodensitométrie :
C’est un examen radiologique simple et de courte durée qui permet de mesurer la densité osseuse c’est dire le contenu de l’os en matière minérale. La densité osseuse est un moyen parmi d'autres permettant d’apprécier l'état du squelette osseux. Elle permet de faire une image de l'avant-bras, de la hanche, de la colonne lombaire ou du corps entier. L'ostéodensitométrie permet de suivre les changements osseux dus par exemple aux régimes alimentaires, à l'âge, aux traitements médicamenteux et surtout de diagnostiquer l'ostéoporose.
C’est un examen essentiel pour le diagnostic de l’ostéoporose.

6) La sénologie :
La sénologie désigne toutes les explorations d’imageries médicales destinées à analyser le sein. Les examens le plus couramment réalisés sont la mammographie et l’échographie mammaire.
Selon le cas, le radiologue et le médecin traitant peuvent compléter le bilan radiologique par d’autres types d’explorations comme : L’IRM mammaire, microbiopsie mammaire, biopsie sous IRM…

7) La radiologie digestive :
La radiologie digestive permet de visualiser en temps réel du système digestif grâce à un produit de contraste opaque et aux rayons x.

1) Le transit œsogastroduodénal :
Le transit digestif permet l’évaluation de la déglutition, la visualisation des parois de l’œsophage, de l’estomac et de la première partie de l’intestin grêle.
Avant de commencer la réalisation des radiographies, le malade avale un produit destiné à ce genre d’imagerie. Cet examen est utilisé dans le diagnostic de plusieurs types de maladies (sténose, diverticule…).

2) Le transit du grêle :
Le transit du grêle est un examen qui permet l’évaluation des parois du petit intestin (l’intestin grêle)
Avant la réalisation des radiographies, le malade doit avaler un produit destiné à ce genre d’imagerie. Cet examen est utilisé dans le diagnostic de plusieurs types de maladies (maladie de Crohn, diverticule)

3) Le lavement baryté :
Le lavement baryté est un examen qui permet la visualisation des parois du gros intestin (colon).
Au cours de cet examen, le radiologue utilise un produit qui sera introduit au niveau du rectum à l’aide d’une petite canule.
Cet examen peut avoir un objectif thérapeutique (le traitement de l’invagination intestinale aigüe ou le traitement d’un fécalome…) ou un objectif diagnostic (diverticulose, polypose, tumeur…)

7) La radiologie dentaire :

a) La panoramique dentaire :
C’est un examen de radiologie conventionelle (rayons X) qui permet la visualisation sur un seul cliché l’ensemble les maxillaires supérieur et inférieur, des dents et les articulations temporo-mandibulaires.

b) Le cone-beam :
C’est un examen radiologique qui permet la reconstruction d’image en 2D et 3D à partir d'une acquisition volumique. Il nécessite peu de rayons X et offre une image de très haute définition. Le cone-Beam est généralement demandé par le dentiste ou l’orthodontiste ou le chirurgien maxillo-facial dans l'exploration d’un bon nombre de pathologies dentaires ou des bilans avant implants dentaires.

c) Le denscann ou le scanner dentaire :
il s’agit d’un scanner ciblé sur le massif facial. Généralement, il est demandé par l’orthodontiste ou par tout autre spécialiste dans le cadre d’un bilan préimplantatoire.

8) La radiologie interventionnelle :

La radiologie thérapeutique ou la radiologie interventionnelle permet d'accéder à une cible (zone malade) avec une haute précision, sous contrôle de l'échographie ou du scanner ou d'un autre examen d'imagerie à travers la peau ou via les voies naturelles ou les vaisseaux…
Pour traiter, le médecin radiologue peut utiliser différentes techniques:

a) Emboliser (boucher) un vaisseau qui alimente une tumeur ou qui saigne en glissant un petit dispositif médical

b) Déboucher une artère à l’aide d’un stent à fin d’éviter qu'elle ne se bouche pas encore davantage
Parmi les applications de la radiologie interventionnelle selon les différentes spécialités, on cite :

a) En neurologie et neurochirurgie: le radiologue peut assurer le traitement des anévrysmes par : l'embolisation des anévrysmes intracrâniens avant qu'ils ne se rompent (prévention) ou lorsqu'ils sont rompus (intervention en urgence)

b) En hépato-gastro-entérologie : les radiologues peuvent pratiquer des embolisations de varices œsophagiennes ou d'artères de l'estomac ou du duodénum qui sont impliquées dans les hémorragies digestives.
La radiologie interventionnelle permet aussi la chimioembolisation hépatique qui se fait sous contrôle radioscopique. La chimioembolisation consiste à injecter un produit de chimiothérapie au niveau d’une artère au sein d'une tumeur intra hépatique

c) En pneumologie : Les radiologues peuvent intervenir en urgence sur une artère bronchique ou pulmonaire qui saigne chez quelqu'un qui présente une hémoptysie (expectoration du sang) le geste consiste en une embolisation.
Le médecin radiologue peut assurer la destruction d'une tumeur pulmonaire par la radiofréquence (effet chaleur) chez les patients qui ne supportent pas l’acte opératoire (contre-indication à l’anesthésie)

d) En néphrologie et urologie : Le médecin radiologue peut brûler, par la technique de radiofréquence, des petites tumeurs rénales dont la taille est moins de quatre centimètres qui peuvent être asymptomatiques et découvertes fortuitement à l'occasion d'un examen d'imagerie demandé pour un autre motif.

e) En orthopédie et en rhumatologie : Le radiologue peut traiter les douleurs ostéo-articulaires en cas d'échec du traitement par les anti-inflammatoires et les antidouleurs par la réalisation d'infiltration d'anti-inflammatoires sous contrôle radiographique ou par l'injection de ciment pour consolider une fracture vertébrale douloureuse.
Il existe aussi d’autres techniques de radiologie interventionnelle qui offrent la possibilité de traiter les petites tumeurs par la cryothérapie ou radiofréquence ou en sclérosant les vaisseaux qui alimentent la lésion tumorale, détruire les fragments du disque intervertébral qui compriment un nerf au niveau de certains types d’hernies discales: c'est une alternative à la chirurgie car elle comporte moins de risques et permet en général une récupération plus rapide.