Qu’est-ce-que la cancérologie ?
La cancérologie appelée aussi oncologie médicale ou carcinologie est une spécialité médicale qui assure la prise en charge diagnostique et thérapeutique des maladies cancéreuses. Ces dernières années, cette spécialité s’est élargie par la naissance de quelques sous spécialités comme l’oncogénétique, la cancérologie pédiatrique et l’oncogériatrie. Le médecin spécialiste en cancérologie est appelé cancérologue ou oncologue.
L’oncogénétique est le rapprochement de deux spécialités : la génétique et la cancérologie.
La cancérologie pédiatrique est le rapprochement de deux spécialités : la cancérologie et la pédiatrie.
L’oncogériatrie est le rapprochement de deux spécialités, la cancérologie et la gériatrie.
La prise en charge d’un patient atteint d’une maladie cancéreuse est le plus souvent multidisciplinaire et faisant intervenir : radiologue, anatomopathologiste, oncologue radiothérapeute, oncologue chimiothérapeute, chirurgien viscérale, chirurgien pédiatre, orthopédiste, plasticien, ophtalmologue, spécialiste en ORL, médecin spécialiste en médecine nucléaire, pédiatre, pneumologue, interniste, hématologue…
Qu’est-ce que la cancérologie pédiatrique ?
La cancérologie pédiatrique prend en charge les maladies cancéreuses de l’enfant et de l’adolescent de moins de 18 ans.
La prise en charge de ces cancers est faite dans des centres spécialisés en cancérologie pédiatriques.
Qu’est-ce que l’oncogénétique ?
Les anomalies d’ordre génétique représentent presque 5% des causes des cancers. Jusqu’à ce jour, les recherches ont pu détecter plus que 80 gênes de prédispositions génétiques responsables de la genèse d’un cancer chez une personne donnée. Ces anomalies, transmissibles à la descendance, peuvent être recherchées chez des personnes dont les antécédents médicaux, personnels et/ou familiaux, sont évocateurs d'une forme héréditaire de cancer par des tests génétiques prescrits par les consultations et qui sont réalisés dans laboratoire d’oncogénétique.
L’objectif de la réalisation de tels tests génétiques chez des personnes saines est d’assurer un plan de surveillance et/ou une chirurgie préventive bien ciblée et adaptée aux différents risques tumoraux qui sont associés à l’altération génétique identifiée.
Qu’est-ce que l’oncogériatrie ?
L’oncogériatrie assure le dépistage, le traitement ainsi que le suivi post thérapeutique des maladies cancéreuses qui touchent les sujets âgés
Comment se fait le dépistage et le diagnostic des maladies cancéreuses ?
Le dépistage désigne l’acte médical (examen, tests sanguins ou examen radiologique…) qui a comme objectif la détection d’une maladie à un stade précoce c’est-à-dire même avant l’apparition des signes cliniques.
Le dépistage peut concerner :
a) Les sujets à risque (antécédents familiaux ou présence d’autres facteurs de risque…) et dance cas le dépistage concerne une population bien ciblée
b) Le dépistage peut concerner la population générale et dans ce cas le dépistage est appelée dépistage de masse.
On cite quelques exemples de dépistage :
a) Cancer du sein : le dépistage se fait par l’examen des seins, la réalisation d’une exploration radiologique (mammographie, échographie mammaire)
b) Le cancer du col utérin : le dépistage par l’examen clinique et par la réalisation d’un frottis cervico vaginal (FCV)
c) Le dépistage du cancer du côlon : le dépistage se fait par l’examen clinique, la colonoscopie et la biopsie
d) Le dépistage du cancer rectum : le dépistage se fait par l’examen clinique, la recto-colonoscopie et la biopsie.
L’examen clinique, les résultats des explorations radiologiques (radiographie standard, échographie, scintigraphie, IRM, tomographie par émissions de positons (TEP) et biologiques (marqueurs tumoraux : ACE, PSA, CA 125, Alpha foeto-protéine …) permettent de suspecter une maladie cancéreuse mais la confirmation de la présence ou de l’absence d’une tumeur maligne se fait par l’examen anatomopathologique (analyse d’une biopsie ou des cellules d’un liquide biologique (sang, urine...))
L’examen anatomopathologique se fait par l’anatomopathologiste.
L’examen clinique, les résultats des explorations radiologiques, biologiques et anatomopathologiques permettent au médecin oncologue de diagnostiquer et de classer le cancer en différents stades et d’entamer le traitement le plus adéquat.
Qu’elles sont les maladies qui sont prises par l’oncologue ?
L’oncologue prend en charge tout type de cancer tout en collaborant avec d’autres spécialistes (chirurgien, orthopédiste, gynécologue, urologue, plasticien, ophtalmologue, dermatologue, interniste, hématologue, pédiatre, réanimateur…)
Parmi les cancers qui sont pris en charge par l’oncologue, on cite quelques exemples:
a) Les cancers du système nerveux : tumeurs cérébrales primitives ou secondaires (métastases)
b) Les cancers thoraciques
c) Les cancers gynécologiques
d) Les cancers digestifs
e) Les cancers uro-génitales
f) Autres : hémopathie (lymphomes….) tumeurs rares, tumeurs de nature indéterminée, syndrome paranéoplasique…etc.
Qu’est-ce que la chimiothérapie ?
La chimiothérapie est l’un des traitements de référence pour combattre le cancer. C’est un traitement médicamenteux (substance chimique) dont l’action est dirigée sur les mécanismes de la division cellulaire.
La plupart des médicaments atteignent les cellules tumorales au moment où elles se multiplient, en faussant le mécanisme délicat de la multiplication. Les cellules peu actives seront donc peu touchées. A l'inverse, les tissus sains très actifs (cellules sanguines, muqueuse, peau) seront atteints facilement, et devront donc se régénérer.
C'est un traitement agissant sur tout corps mais il agit de façon plus importante au niveau des cellules cancéreuses. Cela permet d'atteindre les cellules cancéreuses quelle que soit leur siège dans le corps, même si elles ne sont pas identifiables par les explorations usuelles.
Les médicaments de chimiothérapie sont administrés le plus souvent par voie intraveineuse (perfusion) ou parfois par voie orale sous forme de comprimés.
Il existe plusieurs classes de médicaments de chimiothérapie de mécanisme d’actions différents et dont on cite quelques exemples :les antimétabolites, les alkylants, les modificateurs de la structure tertiaire de l'ADN, Les anti-topo-isomérases, Iesanti-topo-isomérases II, Les agents intercalants, les agents divers sur l'ADN, les poisons du fuseau cellulaire, les taxanes…etc.
Qu’est que la chimiothérapie néo adjuvante ?
C’est le traitement de chimiothérapie qui se fait chronologiquement avant toute autre thérapeutique. Elle a comme objectif de réduire la taille tumorale. Cette étape de précède la radiothérapie et la chirurgie.
Qu’est-ce que la chimiothérapie adjuvante ?
C’est le traitement de chimiothérapie qui se fait chronologiquement après que la tumeur a été totalement enlevée par la chirurgie ou par la radiothérapie.
Elle est prescrite quand le risque de la récidive est élevée, la tumeur a une taille importante et elle est chimio sensible, la tumeur est en stade avancée…..
Qu’est-ce que la chimiothérapie combinée ou la poly chimiothérapie ?
C'est l’administration de molécules qui ont un mode d'action différent au même patient dans le but de minimiser les résistances à chacun des traitements lorsqu’il est pris seul.
Qu’est-ce que une chambre implantable ?
C’est un dispositif médical permettant l’administration du traitement de chimiothérapie et préserver les veines superficielles de la toxicité de la chimiothérapie.
Ce dispositif est formé par un petit boîtier (la chambre implantable) et un cathéter (tuyau souple et fin). Il est entièrement placé sous la peau, au cours d'une courte opération chirurgicale et sous une anesthésie locale.
Le boîtier est mis au niveau du thorax et lié au cathéter, lui-même est mis dans une veine. Après l’opération, une radiographie du thorax est réalisée pour vérifier que le dispositif est bien en place
À chaque cure de chimiothérapie, les traitements seront injectés directement dans la chambre implantable via la peau. Ce système évite les douleurs liées aux piqûres répétées car celles-ci sont beaucoup moins profondes. Il reste en place durant toute la durée du traitement et permet d'avoir une activité physique normale, monter une montagne, de voyager, de se baigner, etc.
Le plus souvent, le cathéter et la chambre implantable sont bien supportés. Une gêne peut néanmoins être ressentie en voiture à cause de la ceinture de sécurité.
Comment se déroule les séances de la chimiothérapie ?
Le déroulement du traitement de chimiothérapie est planifié par le médecin oncologue qui assure la prise en charge du patient
La durée totale du traitement est variable et elle est déterminée par l’oncologue.L’administration des traitements de chimiothérapie sont effectués en général par cycles de traitement ou par cures. Une cure dure un ou plusieurs jours et les cures sont séparées par une période de repos qui varie selon le type du protocole thérapeutique et de la tolérance du sujet au traitement.
Avant que le malade commence une cure de chimiothérapie, un examen clinique et des examens biologiques sont réalisés à fin de vérifier l’état de santé et l’aptitude du malade à supporter la cure. En cas d'anomalies biologiques (une chute du taux de globules blancs par exemple), le traitement peut être modifié ou retardé ou.
La chimiothérapie se déroule généralement en ambulatoire dans une structure dédié à ce genre de thérapeutique et on parle aussi d'hospitalisation de jour. Parfois, le malade reste hospitalisé quelques jours après la chimiothérapie si l’oncologue le juge nécessaire.
Généralement, l’administration d’un traitement de chimiothérapie est précédée par la mise d’une chambre implantable
L’oncologue peut prescrire certains traitements pour lutter contre les effets indésirables de la chimiothérapie comme les antisémitiques, les anti-vertigineux…..
Qu’elles sont les effets indésirables de la chimiothérapie ?
Les effets indésirables de la chimiothérapie sont variables selon le type de médicament utilisé, ledosage et la personne (chaque individu réagit différemment aux traitements). Par ailleurs, ils peuvent varier aussi d'une cure de chimiothérapie à l'autre. Notons aussi qu’ils ne sont pas systématiques.
La présence ou l'absence d'effets secondaires n'est pas liée à l'efficacité du traitement. Ressentir de nombreux effets secondaires ne signifie pas qu'il est particulièrement actif et, inversement ne ressentir aucun effet secondaire ne signifie pas que le traitement est inefficace.
Certains effets indésirables peuvent être limités ou évités grâce à des conseils pratiques ou des traitements préventifs.
Parfois, l’oncologue peut modifier un médicament en cas d’effets secondaires graves (allergie…)
La chimiothérapie présente plusieurs effets secondaires. Parmi ces effets on cite :
1) La chute des cheveux :Cet effet indésirable est fréquent surtout lors des chimiothérapies des tumeurs mammaires. La chute des cheveux (appelée alopécie) peut être difficile à vivre car elle représente un signe visible et concret de la maladie. Cette chute est fréquemment progressive et généralement transitoire. Elle commence en général 15 à 21 jours après la première perfusion. Les cheveux commencent à repousser environ 45 à 60 jours après la fin de la cure. Les sourcils, les cils et les poils de la région pubienne peuvent également tomber provisoirement et repousser par la suite.
2) Les nausées et vomissements :Les nausées apparaissent le plus souvent le soir ou le lendemain de la perfusion. En général, elles persistant rarement plus de 72 heures après le traitement. Elles ne sont pas toujours accompagnées de vomissements.
Parfois, le patient peut présenter des nausées anticipatoires : elles commencent dès l'entrée dans l'hôpital, avant même qu’il reçoit la perfusion qui contient le traitement. Ces nausées sont dues à l'anxiété provoquée par la maladie elle-même et peuvent être diminuée ou prévenues par des médicaments antiémétiques (médicaments contre les vomissements) qui stoppent les vomissements et les nausées.
Il est conseillé de se rincer la bouche avec de l'eau froide et d'attendre 2 heures avant de manger si des vomissements surviennent. Les vomissements ne persistent en général pas plus de 2 jours après le traitement.
Un traitement contre les vomissements est le plus souvent prescrit par l’oncologue avant ou pendant la chimiothérapie pour diminuer les risques de nausées et de vomissements. Il s'agit de médicaments appelés antiémétiques.
Il existe certaines mesures préventives à fin de limiter les vomissements en plus du traitement médical comme : manger des aliments tièdes ou froids qui sont moins odorants que les aliments chauds, les boissons gazeuses fraîches à base de cola vu qu’elles aident à réduire la fréquence des nausées et éviter les aliments lourds difficiles à digérer ,éviter de boire durant les repas et surtout arrêter le tabac…
3) La diarrhée :Les diarrhées représentent l’un des effets indésirables qui peut exister avec certains médicaments. Un traitement préventif anti-diarrhéique peut être prescrit.
Pour prévenir la survenue de diarrhées, le malade doit privilégier l’alimentation pauvre en fibres (riz, pâtes, pommes vapeur, bananes bien mûres, gelée de coing, fromage à pâte cuite, biscottes, carottes).
Le patient doit être hospitalisé en urgence s’il présente une diarrhée abondante et persistante ou associée à une fièvre
4) Les anomalies hématologiques :Les médicaments de chimiothérapie peuvent engendrés des effets indésirables sur le la moelle osseuse et le sang. Cet effet indésirable est relativement fréquent. La chimiothérapie peut entraîner :
a) Une chute du nombre de globules blancs (leucopénie) en particulier des lymphocytes (lymphopénie) ou des polynucléaires neutrophiles (neutropénie) cette baisse entraîne un risque accru d'infection car les moyens de défense du corps sont réduits et survient, en générale, (selon le type de médicaments) entre le 8ème et le 12ème jour qui suit la chimiothérapie.
b) Une baisse des globules rouges (anémie), chargés de transporter l'oxygène dans tout le corps. L’anémie se manifeste principalement par une pâleur, une fatigue, une gêne respiratoire, une chute des cheveux et des ongles cassants
c) Une baisse du nombre de plaquettes (thrombopénie), qui participent au phénomène de coagulation du sang. Cette baisse augmente le risque de saignements et la formation d'hématomes.
Parfois, cette baisse peut être importante et simultanée du nombre des globules rouges, des globules blancs, et des plaquettes et on parle dans ce cas d'aplasiemédullaire. Elle survient généralement après 3 semaines du début de la chimiothérapie.
L’oncologue demande une prise de sang pour réaliser une numération de la formule sanguine (NFS) avant chaque cure de chimiothérapie pour vérifier les taux de globules blancs, globules rouges et plaquettes. En dessous d'un certain seuil, l’oncologue peut retarder la séance de chimiothérapie
Il est parfois nécessaire de prescrire des facteurs de croissance si la baisse du nombre de globules rouges est ou de globules blancs est très importante. Dans de rares cas, une transfusion sanguine peut être nécessaire si la baisse trop importante des globules rouges ou des plaquettes.
5) L’apparition d’une fièvre :Certains patients peuvent présenter une fièvre suite une infection en rapport avec une baisse de l’immunité. L’oncologue peut prescrire des antibiotiques bien adaptés au type de l’infection et aux résultats des explorations biologiques et radiologiques.
6) Les lésions de la bouche :La muqueuse de la bouche devient particulièrement fragilepar la chimiothérapie. Certains médicaments de chimiothérapiepeuvent être à l’origine de l’apparition d’une mycose buccale, demucite (inflammation d'une muqueuse) ou encore de gingivo-stomatite (ce sont des lésions qui peuvent être douloureuses à l'intérieur de la bouche : aphtes, ulcérations, rougeurs…)
Pour prévenir l’apparition de ces lésions, l’oncologue peut conseiller le suivi de certains conseils comme :réaliser des bains de bouche, consommer les aliments mixés ou moelleux, sucer des glaçons ou des bonbons à la menthe, boire beaucoup d’eau et de boisson à base de Cola, brosser les dents avec une brosse à dents souples de façon régulière, hydrater les lèvres à l’aide d’un lubrifiant gras (beurre de cacao,vaseline, lanoline) ,éviter certains types d’aliments qui favorisent l'apparition d'aphtes comme : les noix, le gruyère ou l'ananas, éviter les bains de bouche qui contiennent l'alcool, éviter l’alcool et le tabac, éviter les aliments acides (jus de citron, vinaigrette, moutarde), trop épicés, les fruits secs durs..
7) Les sensations de fourmillement et/ou d’engourdissement au niveau des mains ou les pieds :Certains types médicaments de chimiothérapie ont un effet toxique sur les nerfs
Cependant, ils peuvent entraîner des anomalies de la sensibilité, appelés paresthésies, qui peuvent se manifester par des fourmillements, picotements (principalement au niveau des membres supérieurs et inférieurs), des sensations d'engourdissement, qui peuvent être parfois plus ou moins douloureuses. Ces signes sont nommés troubles neuropathiques périphériques. Si ces manifestations persistent entre deux cures de chimiothérapie ou s'ils entraînent une gêne fonctionnelle (difficulté à saisir un objet, difficultés à marcher...), l’oncologue peut décider d’arrêter le traitement et le remplacera par d'autres médicaments.
8) Le syndrome main-pied et les troubles cutanés Le syndrome main-pied se manifeste au niveau de la plante des pieds et de la paume des mains. Il se caractérise des gonflements, une sécheresse par des rougeurs…
Les troubles au niveau de la peau : dessèchement de la peau, rougeurs, tiraillements,...
Pour prévenir l’apparition de ces effets indésirables, le patient doit appliquer généreusement un agent hydratant sur la peau, porter des chaussures souples etdes vêtements amples, éviterl'exposition des pieds et des mains et à la chaleur (soleil, bains chauds), éviter les activités qui peuvent être à l’origine d’un frottement de la peau ou d’une pression sur les mains (jardinage, serrer, tordre le linge, activités ménagères, conduite...), éviter les bandages serrés et les pansements adhésifs, éviter la course à pied et la marche prolongée
Si malgré l’application de toutes ces mesures, les signes l’oncologue peut changer de traitement ou prescrire un traitement à fin de diminuer ces signes.
9) Une fragilisation des ongles Les ongles peuvent devenir striés, ondulés voire même cassants, et finissent parfois par tomber. Il est conseillé de porter des gants de protection et des chaussures confortables les travaux ménagerset pour le jardinage, de se couper les ongles courts, appliquer deux couches de vernis au silicium puis deux couches de vernis foncé (non nacré),porter des gants ou des chaussons réfrigérants.
10) Les douleurs musculaires et articulaires :
11) Les troubles du cycle menstruel :Chez les femmes non ménopausées, des irrégularités ou un arrêt menstruel peut survenir. La durée de cet arrêt des règles est variable et peut perdurer plusieurs mois même après la fin des traitements. Dans certains cas, une ménopause peut être causée par la chimiothérapie. La contraception non hormonale (stérilet au cuivre, préservatifs) est obligatoire durant toute la durée de la chimiothérapie à cause des risques de fausses couches et des malformations pendant le premier trimestre de grossesse.
12) Les troubles cardiaques :La chimiothérapie peut avoir une cardiotoxicité et c’est pourquoi les patients qui reçoivent une chimiothérapie doivent avoir une surveillance par examen clinique et si nécessaire la réalisation d’un électrocardiogramme, une échographie ou une scintigraphie cardiaque…
13) Un état de fatigue général
14) Les réactions allergiquesComme toute substance médicamenteuse, la chimiothérapie peutdéclencher une réaction allergique. Parmi les signes d’allergie, on cite : le gonflement du visage, des lèvres et de la langue, d'essoufflement, de fièvre, de réactions cutanées graves (démangeaisons, rougeurs, boutons…)
Qu’est-ce que l’hormonothérapie anticancéreuse ?
Certains cancers qui se forment dans les tissus glandulaires comme : le cancer de la prostate et du sein peuvent être inhibés ou stimulés par les hormones.
Ainsi, en agissant sur la régulation des certaines hormones, nous allons avoir une action sur la croissance tumorale.
Parmi ces molécules, on cite : les anti-testostérones qui sont utilisées dans le traitement de certains types de cancer de la prostate et les anti-estrogènes qui sont utilisées dans le traitement de certains types de cancer du sein
Comment se fait le suivi d’un malade en oncologie médicale ?
Le suivi d’un cancéreux est basé sur l’examen clinique, les explorations biologiques (NFS, marqueur tumoraux, bilan rénal, bilan hépatique….), les explorations radiologiques (radiographie standard, échographie, scanner, IRM, scintigraphie…)…etc.
Le suivi doit être de façon continue.